Cérémonies et manifestations UF 47
Hommage à Jack Ayliffe du 4 août 2024 à Limon (Photos Karine Senez et Sabrina Ravier)
Cérémonie du 14 juillet 2024 à Agen
Nous mettons un lien vers l'article du journal Sud-Ouest paru le jour même, pour cette fête nationale 2024.
Cérémonie du 8 mai 2024 à Agen et Villeneuve sur Lot
Pour le 79e anniversaire du 8 mai 1945, les commémorations de la Victoire de 1918 fut très suivie à Agen et Villeneuve sur Lot.
Nous mettons un lien vers l'article du SUD OUEST paru le 8 mai avec une vidéo et des photos (vous pouvez trouver cet article en fichier PDF à télécharger : Article sud ouest pour le 8 mai 2024 agen et vsl (639.76 Ko).
Après avoir pris possession des chambres de l'hôtel, nous nous sommes rendus à l'Arc de Triomphe, Place Charles-de-Gaulle Etoile pour participer à la cérémonie de ravivage de la flamme.
Ce fut un moment émotionnellement fort. Accompagnée par 22 porte-drapeaux, l'UFAC-VG 47 a déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu dont l'histoire est contée tous les soirs à 18h30. La Députée de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne, Annick COUSIN, a ensuite ravivé la flamme. Nous terminons cette soirée au restaurant.
Le lendemain, nous visitons le Panthéon. Là encore, ce lieu est chargé de la mémoire de la Nation. Nous étions fiers de passer devant la sépulture de René CASSIN, Jean MOULIN, Joséphine BAKER, Jean JAURES, Jean-Jacques ROUSSEAU ou encore VOLTAIRE. "Aux Grands Hommes, la Patrie reconnaissante" est-il écrit sur la façade. Assurément, nous leur devons tant pour notre Liberté.
Après le repas de midi, le groupe se dirigea vers le Champ de Mars, offrant une vue imprenable de la Tour Eiffel. Sans avoir eu le temps de la visiter, la Dame de Fer nous éblouit par ses dimensions et sa structure métallique qui offre encore le loisir aux spectateurs de lire les artisans qui l'ont façonnée.
Photos : Didier Senez, Bastien Corsini, Jérôme Lemoule et Sabrina Ravier. - Article : Bastien Corsini
11 novembre 2023 à Agen
La cérémonie célébrait cette année le 100e anniversaire de la flamme du Soldat Inconnu, à Paris. Comme de tradition, la commémoration de la Victoire de 1918 fut très suivie à Agen.
Nous mettons un lien vers l'article de M. CHERCHARI du PETIT BLEU paru le 11 novembre avec un diaporama.
21 octobre 2023 - Congrès du Souvenir Français à Castillonnès
Le 21 octobre 2023, l'UFAC-VG 47 a été invitée au congrès annuel du Souvenir Français à Castillonnès, avec la présence de 19 porte-drapeaux toutes associations confondues.
Gabriel PICHON et Bryan DIEZ étaient présents à cette journée pour assister au départ de Dick BOGG, qui a passé le relais à Jean-Jacques BEGUER, à qui nous adressons toutes nos félicitations.
Photos : Karine SENEZ
Ce dimanche 24 septembre 2023, nous étions présents à la Journée d’Hommage aux porte-drapeaux, organisée par l’Association Départementale des Combattants Prisonniers de Guerre et Combattants d’Algérie Tunisie Maroc (PG-CATM) à Laugnac.
Sous un ciel bleu d’azur et un soleil radieux, pas moins de 64 porte-drapeaux des associations PG-CATM, FNACA, UFAC-VG et Le Souvenir Français s’étaient déplacés pour l’occasion.
Parmi les récipiendaires de décorations, notre Ashley LASNIER s’est vu remettre par Gabriel PICHON le diplôme d’honneur de 5 ans de porte-drapeau.
Cérémonie du 19 mars 2023 à Agen, place Armand Fallières
La cérémonie d'hommage aux tués lors des conflits d'Afrique du Nord s'est déroulée dimanche 19 mars, à 11 h 30 devant le monument aux morts de la place Armand-Fallières, à Agen. Elle s'est déroulée heureusement entre deux averses, et l'Etat était représenté par la sous-préfète et directrice de cabinet Juliette Beregi. On aura aussi noté la présence du député Michel Lauzzana, de la conseillère départementale Françoise Laurent, des officiers de la police nationale, de la gendarmerie nationale, des sapeurs-pompiers ou encore du 48e Régiment de transmissions, sans oublier les anciens combattants. La municipalité d'Agen était quant à elle représentée par la conseillère Maïté François.
La directrice de cabinet du préfet de Lot-et-Garonne a lu le message officiel de Patricia Miralles, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. Le voici :
"En cette Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, nous honorons toutes les victimes.
Les morts tombés dans les combats et dans les attentats avant la conclusion du cessez-le-feu, comme ceux qui connurent le même sort tragique après cette date. Nous reconnaissons le soulagement de ceux pour qui l’annonce de la fin des combats suscita l’espoir d’un prochain retour, sain et sauf, dans leurs foyers. Comme nous reconnaissons le désespoir de ceux qui avaient à redouter de ne plus avoir de foyer dans cette terre dont la France se retirait. Alors que, pour beaucoup de Français, les accords d’Evian marquaient la fin de la guerre d’Algérie, pour d’autres ils annonçaient le début de la fin du monde qui était le leur. Ce fut une déchirure, qui pour aussi inévitable qu’elle fût n’en a pas été moins vive.
Nul ne conteste que le cessez-le-feu ne fut pas partout respecté. Chez les militaires, comme chez les civils, des morts s’ajoutèrent encore aux morts. Des blessés aux blessés. Des disparus aux disparus. La période qui s’est ouverte après le 19 mars 1962 a été celle de bien des souffrances. Pour les appelés qui sont restés en Algérie, pour les Harkis, pour les victimes civiles des attentats et des massacres, pour ceux qui furent contraints de quitter la terre où ils étaient nés et de découvrir le sentiment de l’exil dans leur propre pays. Le glas tragique en est marqué par tant de dates, dès le soir du 19 mars, le 26 mars, le 14 mai, le 5 juillet…
Quand vint enfin, en particulier pour le contingent, le moment du retour, il n’y eut pour accueillir nos soldats, nos appelés, ni défilé, comme ceux qui avaient célébré le retour des combattants de la première puis de la deuxième génération du feu, ni cérémonie collective. La Nation ne sut guère leur dire sa reconnaissance d’avoir répondu à l’appel du devoir.
Ils avaient 20 ans, et à la joie de retrouver une fiancée ou une épouse, une sœur ou un frère, une mère ou un père se conjugua la difficulté de raconter ce qu’ils avaient vécu, et d’être entendus. Souvent ils se sont heurtés au refus de leurs proches d’entendre les vérités trop cruelles d’une guerre dont certains ont essayé de témoigner.
Comment partager l’expérience singulière de l’ultime engagement du contingent, quand ces jeunes appelés ne pouvaient évoquer la guerre, quand le retour dans les foyers ne fut pas accompagné d’une reconnaissance collective. Quand, comme pour les blessés, ils furent rapatriés dans l’ombre pour ne pas inquiéter l’opinion publique, dans des conditions trop souvent indignes des dangers auxquels ils avaient été exposés, des sacrifices qu’ils avaient consentis. Quand ils savaient que les cercueils de leurs camarades morts pour la France avaient été débarqués dans la nuit et le silence.
Alors même qu’ils se battaient pour elle en Algérie, les appelés voyaient la France des Trente Glorieuses découvrir la société de loisirs, incapable de comprendre ses enfants. S’y ajoutaient les sentiments mêlés que faisaient naître la participation à un conflit dont une partie des Français contestaient la légitimité même.
Ils sont rentrés d’une guerre dont on avait trop vite voulu tourner la page. 61 ans plus tard, ces souvenirs restent vivaces et douloureux pour beaucoup. Il nous faut le reconnaître.
Pour cette génération, il a fallu après la guerre mener de nouvelles batailles pour obtenir la reconnaissance de la Nation. Elles passaient par les mots : appeler guerre ces opérations. Par les droits : se voir reconnaître la qualité de combattants. Par les cérémonies : c’est la date qui nous rassemble.
Après les commémorations du 60e anniversaire voulues par le président de la République, les gestes et les déclarations, une nouvelle page doit pouvoir s’ouvrir. Il nous faut continuer à regarder et accepter ce pan de notre histoire collective dans son extrême complexité, assumer d’en transmettre la mémoire, mais sans transmettre aux nouvelles générations les passions d’alors. Il nous faut admettre que des mémoires diverses s’expriment et que la seule voie est de les additionner et non de les opposer. C’est le seul chemin pour la cohésion nationale.
Vive la République ! Vive la France !"
Source : article et photos LA DEPECHE paru le 19 mars 2023
Protocoles Cérémonies et Manifestations
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